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Le Portugal par les Terres : en préambule

Le Portugal m’avait laissé un goût amer…

Enfin, soyons clair, non pas le pays en lui-même ni ses habitants, mais plutôt des mauvais choix de ma part, comme je l’évoquais en conclusion du compte-rendu de mon périple en 2023.

Je devais donc me réconcilier avec le Portugal. D’autant que j’avais le regret de ne pas avoir pris le temps de passer par Fatima

Du coup, je remets le couvert. Mais cette fois directement au départ de Lisbonne et en empruntant le Caminho Central jusque Porto.

De prime abord, il se décomposerait comme suit :

  • Lisbonne – Tomar par le Caminho Central
  • Tomar – Fatima A/R (sous réserve qu’il y ait une liaison)
  • Tomar – Porto par le Caminho Central
  • Au départ de Porto, puisque j’avais déjà emprunté le Central en 2023, il est fort probable que cette fois, je passe par la côte.
  • J’hésite encore, à partir de Pontevedra, mais il y a beaucoup de chance que j’opte pour la variante Esperitual

Le projet est toujours en construction à l’heure actuelle, départ prévu vers la mi-avril, mais je ne manquerai pas de mettre cette page à jour.

Et puis de toute façon, au pire, on se retrouve sur ma page Facebook ou sur Insta pour mes comptes-rendus 😉

Le Portugal par la Côte : en préambule

Mon grand rêve actuel reste la Via de la Plata, mais il y a aussi le Mozarabe. La Voie du Puy me fait de l’oeil, mais je redoute d’être déçu par son côté mercantile et sa forte fréquentation. J’ai l’espoir aussi un jour d’arpenter toutes ces petites voies de liaison entre les Grands Chemins ou tous ces petits Chemins tellement courts qu’ils en restent presque confidentiels.

Mais un seul pays résistait encore à ma tentation : le Portugal !

Il ne m’avait jusqu’à présent jamais réellement tenté. Mais au moment du déconfinement, alors que les Chemins devinrent plus que jamais un effet de mode et que j’avais d’autant plus fait l’impasse sur mon pèlerinage de 2021, alors que j’aspirais au calme et à la découverte, le Portugal s’est imposé à moi.

Oui, mais voilà, par quelle Voie ? Parce qu’au Portugal, officiellement, du moins au départ de Lisbonne, il n’y a qu’une Voie : le Caminho Central. Et qui dit une seule Voie, dit forcément que tout le monde passe par là…

Et puis dans ma quête, j’avais aussi idée de longer la côte en me laissant bercer par le bruit des vagues et le parfum des embruns.

Et puis dans ma tête, j’avais aussi idée de partir de la pointe sud du Portugal.

Ce Chemin s’est donc construit petit à petit, de bric et de broc.

De Faro à Lisbonne en passant par le Cabo Sao Vicente via le Trilho dos Pescadores, le Chemin des Pêcheurs.

Puis de Lisbonne à Porto par le Trilho das Areias, le Chemin des Plages.

Puis de Porto à Santiago… On avisera sur place suivant l’humeur et les envies !

On verra si c’est un bon choix, on verra si le Portugal veut bien de moi.

Bom Caminho, comme ils disent là-bas 😉

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Liège – Reims : en préambule

C’était il y a déjà un an…

Lorsque je suis revenu enchanté de ce premier Chemin, je savais qu’était né en moi une passion, une petite flamme qui animerait mon âme et alimenterait sans cesse mon envie d’y revenir.

Déjà un an, et ça me manque déjà tant que pour ce premier anniversaire, je me suis dit que je remettrai bien le couvert. Non pas pour un Grand Chemin, mais au moins refaire une partie de celui que je connaissais déjà si bien.

J’étais alors parti au sortir de l’hiver, j’ai donc décidé cette année de repartir jusque Reims mais en plein été. Parce qu’au fil des saisons, tout est si différent que j’aurai de nouveau cette impression de découverte…

Alors voilà, cette année, je m’en vais marcher avec ces mêmes perspectives où « rien vraiment ne change mais tout est différent ».

Nul doute que la nostalgie accompagnera chacun de mes pas, puisque ces 15 premiers jours furent pour moi autrefois le temps des bilans.

Mais même si je sais dès le départ qu’il me faudra déjà bientôt revenir, le besoin est si pressant que je trépigne déjà…

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Via Tolosana : en préambule

Des 4 Grandes Voies françaises, j’ai déjà arpenté celle de Vezelay.

Tours, peut-être à tort, ne me tente guère.

Quant au Puy, réputée la plus belle, elle est aussi à mon grand désarroi et a fortiori la plus fréquentée et la plus mercantile.

Il me restait Arles, la Rome des Gaules.

J’ai eu plaisir à préparer ce Chemin. Ses paysages et ses promesses d’une Voie encore authentique et confidentielle me faisaient de l’oeil.

J’appréhende un peu la chaleur et la soif, mais qu’à cela ne tienne, on s’y fera.

Arles, prépare-toi, j’arrive 😉

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Camino del Norte : en préambule

A mes yeux, le Norte s’inscrit dans la lignée du Francès : si tu as fait un, découvre l’autre, et inversement.

C’est donc tout naturellement que pour mon second Grand Chemin, mon choix s’est porté sur le Norte.

Mais cette fois, faute de temps, non plus au départ de chez moi, mais directement de la frontière Espagnol. De Hendaye/Irun, plus exactement.

Le Norte a la réputation d’être plus physique que le Francès, puisqu’on longe en permanence la chaine Cantabrique qui plonge directement ses pieds dans l’océan Atlantique.

Il est aussi souvent « vendu » comme une alternative moins fréquentée du Francès. Moi qui aspire au calme, à la sérénité et à la solitude, cela devrait plutôt me convenir…

Après Liège-Santiago-Fisterra en 2015, après une « toute petite » piqûre de rappel en 2016 avec Liège-Reims, voici donc enfin un nouveau Grand Chemin, un nouveau défi, même si je n’aime pas utiliser ce mot dans le cadre d’un pèlerinage. Parce que ça n’est pas un défi, il n’y a rien à battre ou à prouver, il n’y a aucune gloire à en tirer. Juste le plaisir de marcher et de laisser venir à moi ce que la Providence voudra bien m’apporter…

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17/05/2015, jour 64 : Puente la Reina – Estrella

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Si la fête de la bière laisse un agréable souvenir, elle offre aussi la désagréable sensation d’avoir les cheveux qui poussent vers l’intérieur. Alors que l’ensemble du dortoir commence à s’agiter, je reste donc bien emmitouflé dans mon sac à observer le réveil de Picasso et ses teutons. C’est qu’ils n’en mènent pas large non plus, nos nouveaux amis allemands. Ils ont probablement bu aussi plus que de raison, et au matin de leur cinquième jour, la fatigue commence à se faire ressentir autant que leurs premières phlyctènes. Continuer la lecture de 17/05/2015, jour 64 : Puente la Reina – Estrella

16/05/2015, jour 63 : Pamplona – Puente la Reina

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Une nuit étonnamment calme et silencieuse malgré mes 114 condisciples de chambre. L’albergue Jesùs y Maria de Pamplona est un exemple de modernité et d’efficacité. Sauf peut-être, petit bémol, le réveil brutal à 7h du matin lorsque toutes les lumières s’allument d’un coup. Mais bon, nous n’espérions pas non plus un réveil en douceur sous les chants mélodieux d’une myriade de naïades. Continuer la lecture de 16/05/2015, jour 63 : Pamplona – Puente la Reina

15/05/2015, jour 62 : Zubiri – Pamplona

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Bercé par les flatulences de nos compagnons de chambrée, nous avons finalement passés une très bonne nuit à Zubiri. Le réveil est par contre relativement brutal, il va falloir s’y faire : aux premières lueurs et même parfois bien avant, on commence à entendre les premiers frémissements d’une chambrée qui ne va pas tarder à s’agiter. Les faisceaux de lumière des frontales commencent alors à s’entrecroiser, donnant l’impression des prémices d’un show pyrotechnique. S’en suit rapidement les pas sur un plancher grinçant, accompagné tout aussi vite des zips qu’on agite frénétiquement. Mais le pire, ce sont encore ceux qui s’évertuent à emballer leurs affaires dans des sachets en plastique aussi fins que bruyants. Continuer la lecture de 15/05/2015, jour 62 : Zubiri – Pamplona

14/05/2015, jour 61 : Roncesvalles – Zubiri

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Comment qualifier notre première nuit en terre espagnol ? Olé olé !

Dans notre camp de réfugiés aux containers surchauffés, nous en garderons le souvenir de lits superposés aux sommiers sommaires qui grincent au moindre mouvement d’orteil. Nous nous souviendrons aussi avec émotion de ce pèlerin allemand qui restera à jamais anonyme, pour avoir malencontreusement lâché sa tablette tactile du haut de son premier étage. Et blam, face contre terre à 3 heures du matin dans un vacarme assourdissant sous les huées et l’hydre féroce des autres locataires. Continuer la lecture de 14/05/2015, jour 61 : Roncesvalles – Zubiri

13/05/2015, Jour 60 : Saint-Jean-Pied-de-Port – Roncesvalles

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J’imagine que le départ de Saint-Jean-Pied-de-Port doit être une joyeuse débandade. Ils sont pour la plupart fringants et impatients d’entamer le pèlerinage. Ils pensent s’élancer pour une petite balade de santé, une promenade qui se prolongera quelques jours, quelques semaines, mais qui pour certains prendra fin dès l’apparition des premières phlyctènes, peut-être déjà dès ce soir. Continuer la lecture de 13/05/2015, Jour 60 : Saint-Jean-Pied-de-Port – Roncesvalles