07/05/2015, jour 54 : Hagetmau – Beyries

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Pour la première fois, ce matin, je sens que ça ne va pas. Je n’ai aucun courage, aucune envie de me lever. J’ai mal au dos, aux pieds, partout. Je reste emmitouflé dans mon sac de couchage telle une grosse larve dans son cocon. J’observe les autres qui s’agitent en me demandant d’où ils viennent. Je ne les avais jamais vus auparavant, dans aucun autre gîte. D’où ont-ils démarré, comment se fait-il que je ne les aie jamais croisés ? Des hollandais pour la plupart, deux anglais, pas de français, excepté Patrick. Lui se réveille comme hier malgré qu’il ait un an de plus, toujours de bonne humeur, souriant, et motivé. Il voit bien à ma tête que je n’en mène pas large, mais que peut-il y faire ?

 

Le plancher dégagé de tous ces inconnus, il me faut prendre mon courage à deux mains. Pas de déjeuner aujourd’hui, les réserves sont vides. Juste un café chaud. Je passerai plus tard à la petite boulangerie repérée hier sur la place face à l’église. Patrick est déjà prêt, alors que je peine encore à rassembler mes affaires et à faire mon sac. Il partira en éclaireur, ouvrira la route, s’arrêtera au prochain village. Comme les autres jours, je le rattraperai, et au soir, on se retrouvera.

Hier, j’ai eu quelques nouvelles de mes autres amis du Chemin. Christian, le parisien que j’avais rencontré à Arbourse,  et qui avait dû s’arrêter à Bourges à cause d’une méchante tendinite. Il avait regagné Paris pour se soigner, mais cela fait maintenant 5 jours qu’il a repris le Chemin là où il l’avait laissé. Henri et Dannis, eux, nous ont pris une étape. Ils sont déjà à Orthez, 30 kilomètres devant nous, et comme je le pressens, je ne les verrai plus jamais. Mon ami Olivier me talonne de 15 kilomètres. Il est avec Jean-Marie. Lui qui était si mal en point à Limoges il y a une quinzaine de jours, je suis heureux d’apprendre qu’il a pu surmonter ses difficultés et trouver en lui la force de continuer. La vie s’égrène ainsi sur le Chemin. Certains reviennent pendant que d’autres s’éloignent ou se rapprochent. Que je les connaisse de quelques heures ou de quelques jours, des liens invisibles nous unissent, ces liens que seul ce Chemin tisse.

Je quitte le gîte d’Hagetmau en clopinant. J’ai l’impression de revivre l’aube de mon pèlerinage, lorsque chaque nouveau départ était une épreuve de souffrances. Sauf que ce matin, l’antidouleur n’a aucun effet. Je ne parviens décidément pas à me dérouiller les pieds. Avanr, il suffisait de quelques instants d’échauffement et tout se remettait en place : muscles, tendons et ligaments. Mais ça, c’était avant.  J’ai beau me dire aujourd’hui que ça va aller, je sens bien au fond de moi que ça ne va pas. Quelque chose a cédé en moi. Mon corps est en alerte. Depuis plusieurs jours, il multipliait les signes d’avertissement : fatigue, courbatures, exaspération, l’impression que mon sac à dos était de plus en plus lourd, et un soulagement croissant à chaque arrivée. Mais je me refusais à l’écouter, par défi, par obstination. Par amitié aussi, pour Patrick, que je ne voulais pas abandonner pour son anniversaire. C’était hier. Aujourd’hui, ce fin fil qui retenait encore ma motivation s’est rompu.

Je veux pourtant atteindre les Pyrénées avant de me reposer, mais les Pyrénées seront toujours là demain et le jour d’après, peu importe le temps que je mettrai à y arriver. Est-ce vraiment un but à atteindre ? Mon corps me parle, j’avais appris à l’écouter, et ces leurres m’ont aveuglé. Chaque pas devient souffrance. Je marmonne dans ma barbe, je peste contre moi-même : pas la peine de chercher un coupable, je sais que je suis le seul fautif. Mais je refuse l’évidence, je me fais force d’avancer. J’ai donné rendez-vous à Patrick au prochain village, on s’est promis de se retrouver ce soir à Orthez.

Le coup de grâce viendra d’une horde de pèlerins. Je les ai juste entendu arriver dans mon dos, se rapprocher inexorablement, me rattraper. Je ne sais pas d’où ils viennent, je n’ai d’ailleurs même pas envie d’engager la conversation. En un instant, ils me dépassent et sont déjà loin devant. Je prends conscience qu’à mon allure, c’est sûr, je n’arriverai pas à Orthez. J’y crois pourtant encore, je relève la tête, je m’arrête face à une imposante statue de Saint-Michel terrassant le dragon, totalement incongrue sur cette route de campagne. Peu importe le saint et l’endroit, je me mets à lui parler. Mais c’est en fait à moi que je m’adresse. Je me rappelle cette réflexion que je m’étais faite alors que j’étais égaré en Belgique :  » Que tu sois perdu, ambitieux ou présomptueux, le Chemin se rappellera toujours à toi ! « . Je l’avais défié, il me donnait une leçon.

Face à ce saint, je décide de téléphoner à Patrick. Il décroche immédiatement. Il devait sûrement s’y attendre. La voix pleine de sanglots, je  lui explique que je n’en peux plus, que j’ai mal, que mes pieds me font atrocement souffrir, que je suis fatigué, épuisé, exténué. Je ne sais pas encore jusqu’où j’irai aujourd’hui, mais je suis maintenant convaincu que je ne saurai pas le rejoindre. Je lui demande de ne plus m’attendre.

Il insiste, il m’encourage, il tente de me redonner espoir, il me dit que peu importe quand on arrivera, mais qu’on y arrivera ensemble. « Non, Patrick ! Tu es décidément plus rapide que moi, et ces quelques jours à vouloir absolument te suivre, ces journées à rallonge qui n’étaient pas prévues, ces longues étapes, m’ont littéralement coupé les jambes et sapé le moral. Continue, Patrick, ne t’en fais pas pour moi. J’y arriverai, c’est certain, je n’abandonnerai pas, mais quand ? Aujourd’hui, je dois penser à moi ».

C’est la mort dans l’âme que je prononce ces paroles. Nous marchions ensemble depuis Limoges, et c’est à ce jour ma plus longue amitié du Chemin. Mais ma décision est irrévocable.

Je n’ai maintenant plus d’ami ni d’objectif. Je me sens étrangement à la fois vide et libéré d’un poids. Plus rien ne me presse, plus d’objectif, si ce n’est celui de continuer à avancer, mais dorénavant sans contrainte, au rythme de mes pas, en prenant soin d’écouter chaque messages que mon corps m’envoie, dussé-je m’arrêter tous les 100 mètres si il le faut,  stopper net au prochain gîte ou même au milieu des champs !

Ce nouvel état moral n’enlève rien à mes douleurs. Et à la première église, je m’y engouffre pour un peu de fraicheur, de repos et de recueillement. Assis au premier rang, le regard porté vers le Christ en croix, mes yeux s’embuent et je récite cette vieille prière qui cadençait mes premiers pas : « Merci, Seigneur, de me donner la force et le courage. Merci, Seigneur, de, pas après pas, soigner mes pieds. Merci, Seigneur, de me permettre de continuer ». Ces paroles imaginées  à l’époque n’avaient jamais eu tant d’écho en moi qu’aujourd’hui.

En ressortant de la petite église de Labastide-Chalosse, le soleil est aveuglant. Mes yeux habitués à l’obscurité ne parviennent pas faire la mise au point. J’avance de quelques mètres, j’essaye tant bien que mal de réajuster ma casquette. Je reste planté là, sans trop savoir pourquoi. Et quand enfin je peux relever la tête, c’est pour découvrir les cimes enneigées des Pyrénées.  J’y suis arrivé. Pas encore vraiment, mais presque, et le fait de les apercevoir en ce moment, alors que je suis au plus mal, suffit à me submerger d’émotion. Ça n’est plus de douleur ou de désarroi que je pleure, mais de joie ! J’ai traversé la France, j’ai mis presque deux mois. J’ai souffert, crié, pleuré. J’ai eu des moments de solitudes, mais aussi de belles amitiés. J’en ai parfois bavé, j’ai parfois sué. J’ai ri à gorge déployée, j’ai chanté à tue-tête. J’ai exalté ma joie, j’ai exhorté mes peurs et mes souffrances.  Par monts et par vaux, je ne me suis jamais arrêté. Et lorsque je me retournais, c’était pour mieux admirer le chemin accompli. Aujourd’hui, j’y suis !

C’est un mélange de joie, de fierté et de douleur que je vais pouvoir partager avec Hellen et Ketty, les deux hollandaises croisées quelques jours auparavant à Captieux. Elles réapparaissent comme par magie pile-poil à cet instant, pile-poil au bon endroit, et ce sont elles qui, en me voyant, vont spontanément m’étreindre. Un moment de partage et de compassion, un peu de chaleur humaine et de consolation. Elles me serrent l’une après l’autre dans leurs bras, elles passent leurs mains sur mon visage, elles sèchent mes larmes. Leurs gestes de tendresse seront pour moi ce jour là, le coup de fouet qu’il me fallait. Tant d’empathie me réchauffe le cœur. Je leur explique ce qui m’arrive, pourquoi tant d’émotions, de larmes, de joie et de souffrance. Malgré l’absence de mots, elles comprennent ma douleur. Le Chemin est aussi une tour de Babel où les langues ne sont plus un obstacle.

Je les regarde s’éloigner de leur démarche nonchalante mais déterminée, un je-ne-sais-quoi d’indescriptible. Elles ne vont pas vite, c’est sûr, ça tangue parfois un peu sur certains pas. Mais leur jambes nues et fripées ne souffrent d’aucune hésitation. Je suis certain qu’elles y arriveront.

A peine remis de mes émotions, je sors mon guide pour faire le point sur ma journée. Force m’est de constater que ça n’est pas très brillant. J’ai parcouru environ 6 kilomètres en deux heures. Orthez, Patrick, oubliez-moi ! Je consulte les villages et les gîtes disponibles. Beyries me semble être une sage décision. J’en suis à mis parcours, j’y serai donc vers midi. C’est reparti mon kiki !

Et ce choix va s’avérer très judicieux. Une halte salvatrice que je ne vais absolument pas regretter.

D’abord parce que Beyries est un magnifique petit hameaux lumineux et fleuri perché au sommet d’une colline  offrant une vue magnifique sur les montagnes. Ensuite, parce que le maire qui m’accueille est une charmante dame au merveilleux sourire. C’est elle qui fait tout ici, dans ce petit village d’à peine une centaine d’habitants. Et c’est donc elle qui permet aux pèlerins d’occuper la salle des fêtes pour se reposer. Quelques lits pliants au fond d’une vaste salle, un coin sanitaire d’une propreté irréprochable, avec en cerise sur le gâteau, un bar tout équipé qui fait également office de kitchenette, avec deux cageots remplis de victuailles d’appoint : pâtes, riz, sauce tomate, sardines, et bien d’autres choses. Tout ce qu’il faut pour confectionner un festin de pèlerin !

Que j’arrive si tôt ne la froisse en rien. Je lui explique la raison de mon choix, et elle fait preuve d’une compassion qui réchauffe le coeur. Elle m’explique simplement le fonctionnement des lieux avant de me laisser carte blanche pour m’installer et profiter du repos dont j’ai tant besoin.

Quatre lits sont déjà dressés, sans trop savoir combien vont s’arrêter ici aujourd’hui. Beyries est plutôt une halte intermédiaire. « Peu de pèlerin font halte ici, me dit-elle, les gens préfèrent passer leur chemin et continuer jusqu’à Orthez ». Sauf que pour moi, c’est un arrêt salutaire, presqu’un sanctuaire, et que si elle n’avait pas été là, c’est probablement sous tente que j’aurai passé la nuit.

Elle me laisse sans trop tarder. Elle a du travail, des courses à faire, et comprend bien que je n’aspire qu’à me reposer. Mais qu’à cela ne tienne, je suis maître des lieux et elle n’a aucune crainte à me laisser seul. Je vais en profiter pour choisir le meilleur lit, prendre une longue douche en me massant les pieds à l’eau glacée, faire mes petites lessives et mettre tout ça sécher au grand air des montagnes. Je vais ensuite surtout siester, profiter de toute une après-midi pour m’étendre à l’ombre d’un arbre, sur un minuscule carré de pelouse au milieu de la cour. Dormir, sentir le vent glisser entre les doigts de pieds, ressentir chaque battement de mon cœur dans mes muscles endoloris, être pris de spasmes au fur et à mesure que les tendons se relâchent et que le sommeil m’envahit.

Je ne sais pas combien de temps je vais rester ainsi. C’est Madame le maire qui me sortira de ma torpeur à son retour du travail.

Cette crapuleuse sieste m’a fait le plus grand bien. Je ne suis pas encore d’aplomb, certes, il faudra des jours entiers pour reposer mes pieds, mais je sens bien que j’en avais grandement besoin.

Il doit être aux alentours de 16 heures. Je suis toujours tout seul. Bien que la solitude ne m’effraie guère, le temps me parait un peu long. Je pense surtout à Olivier qui doit être juste derrière moi. L’envie donc de lui téléphoner, d’entendre sa voix, de savoir comment il va et où il est.

Bien m’en prend, voilà que j’apprends qu’il arrive également sur Beyries. Sauf que je sens bien dans sa voix qu’il n’en mène pas large. Si cette étape fut pour moi très courte, elle est à l’inverse pour lui une de ses plus longues. Ajouté à cela le dénivelé inhérent au montagnes qui se profilent et une chaleur oppressante, il est au bout de sa vie !

Aussi, ni une, ni deux, puisque j’avais eu la chance de me reposer, je pars à sa rencontre avec l’idée de lui rendre indirectement ce qu’Hellen et Ketty m’avait offert ce matin : une main tendue, un peu d’encouragement, et beaucoup de soutien.

J’ai à peine le temps de faire deux cents mètres que je l’aperçois déjà, suintant et titubant.  Il est en pleur de fatigue et d’exaspération. Il n’en peut plus, jusqu’à se demander ce qu’il est venu foutre dans cette galère. Mais me revoir, se savoir attendu, et que j’aie pris la peine d’aller à sa rencontre lui rend l’énergie nécessaire pour achever sa journée. Que je lui propose de porter son sac, il refuse catégoriquement. C’est son sac, et il ne sera pas dit qu’une seule fois, il aura fait un pas sans lui ! Je ne peux que le comprendre, j’ai aussi cette fierté d’accomplir mon périple par moi-même. C’est alors en parole que je l’accompagne, lui faisant oublier le dernier effort qu’il lui reste à accomplir.

Nous serons rejoints plus tard par Nadège et Daniel. Deux revenants dont je n’avais plus de nouvelle depuis des lustres. C’était à La Coquille, il y a exactement 13 jours, que je les avais quittés. Une fois encore, l’adage se confirme : certains reviennent pendant que d’autres s’éloignent ou se rapprochent. J’ai aujourd’hui perdu Patrick, mais je retrouve Nadège, Daniel, et surtout Olivier !

Quatre pèlerins, quatre lits. Madame le maire avait vu juste, à moins qu’il n’y ait pas de hasard. Nous voilà réunis pour notre plus grand bonheur. Il fait beau, nous sortons les tables dans la cour, nous mangerons dehors, avec vue sur les Pyrénées.

Pour nous accompagner ce soir, nous aurons la visite de Monsieur le mari de Madame le maire. Un personnage haut en couleur, probablement clown dans une autre vie. Enfin, plus en couleur que haut puisqu’il doit à peine dépasser le mètre soixante-cinq. Le béret basque vissé sur sa tête, le teint buriné par le soleil et le grand air, c’est un petit rondouillard jovial qui nous régale de ses anecdotes avec son accent chantant.

Qu’il nous demande de remplir le livre d’or, il murmure en prenant garde que sa femme ne l’entende : « l’autre jour, on nous avait annoncé une petite pèlerine allemande…. Je l’attends encore ! » Il ne nous en fallait pas plus pour déclencher un fou-rire général sous son regard satisfait de nous avoir amusés.

Ou encore, quand il nous parle de son village plein d’étrangers. Nous pensons immédiatement à des étrangers au sens strict du terme, et on s’en étonne dans ce petit village si peu peuplé et perdu aux portes des Pyrénées. « Noooooon, précise-t-il, des étraaaaangers, des gens de la ville, quoi ! » Et une fois cette mise au point accomplie, il en vient à ce qu’il voulait nous dire pour nous faire rire : « Regarde mon voisin, il vient de la ville. Avant, il était coincé entre l’aéroport et l’autoroute. Maintenant, il vient ici, et tout le dérange : la vache qui appelle son veau, le tracteur qui passe, même mon chien qui aboit. Après, il s’étonne qu’il lui arrive des bricoles. Ooooh, pas grand choses, trois fois rien. Genre mes tomates, elles font 2 mètres, et les siennes, elles font 30 centimètres. il a pas compris, le con ! »

Enfin bref, un véritable boute-en-train qui nous aura fini par nous achever.

Au moment de le saluer, nous lui faisons tout de même remarquer la magnifique vue sur les montagnes, que lui ne voit plus par habitude, et la chance que nous avons de pouvoir ainsi manger dehors en profitant du beau temps. « Mais ça n’est pas de si bon augure que ça, dit-il : ici, quand on voit les montagnes, on n’aime pas ça. C’est qu’il va pleuvoir ! »

Prédiction de montagnard ou pas, nous non plus, nous n’aimons pas ça, et c’est dans l’idée d’une journée arrosée que nous prenons congé de notre hôte pour aller nous coucher.

La journée fut riche en émotions, mais elle fut une belle leçon.  J’ai eu en récompense ma première vue sur les Pyrénées, la découverte de cet endroit magique, mes retrouvailles avec Olivier, Daniel et Nadège, et tout le reste qui aura finalement fait de cette journée une réussite. Comme quoi, rien n’est jamais acquis ni tout à fait perdu.

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© Luc BALTHASART, 15/03/2018

6 réflexions sur « 07/05/2015, jour 54 : Hagetmau – Beyries »

  1. Bonjour Luc
    Il est toujours difficile de s’imposer le rythme plus lent ou plus rapide d’un camarade de route. Un compagnon de perdu, trois de retrouvé… mais jamais oublié. Encore une belle leçon de devoir gérer ses souffrances et ses émotions.
    Ca me rappelle tellement de chose. Daniel et Nadège étaient hospitaliers en mai dernier lors de mon passage à La Coquille ou La Réole ou …., je ne sais plus …il faut que je consulte mes archives !!
    Au plaisir de te suivre.
    Christian

    1. Bonjour Christian,

      A chacun son rythme, et puis, comme le dit l’adage, à chacun son Chemin !
      Quant aux compagnons de marche, même si nos rythmes nous séparent, ils laissent des traces indélébiles en nous.
      Et même si pour certain, je n’ai malheureusement pas gardé contact, je ne les oublie pas !
      Daniel et Nadège, par exemple, je n’ai pas directement de contact avec eux, mais j’ai de leur nouvelle par mon ami Olivier

      A bientôt,
      Luc

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