A toi, Chérie M…

Sans doute comme un peu tous, vous y croyez! Moi aussi j’y ai cru…

On y croit tellement quand on est adolescent. On pense que chacun sera éternel.

Quelques semaines, quelques mois, parfois des années. Ca en a la couleur, l’odeur et l’apparence. On est bien, on pense l’être. Une concession par ci, un petit changement par là, on se calque, on se décalque.

On rentre dans la norme, alors même si parfois… On fera aller, ça doit être ça!

Oui, je l’avoue, j’y ai cru. Je l’ai certainement déjà approché, parfois de près, sûrement, je ne sais pas, je ne sais plus. Mais au bout du compte, ça n’est que lorsqu’on le rencontre qu’on s’aperçoit que tout ça n’était que pis-aller.

Ca n’est qu’en sa présence qu’on le reconnaît. Fondamentalement différent… Exit la passion des pseudo amours, envolés les faux semblants, à cent lieues de tout rôle. C’est en soi, ancré profondément, comme si cela y avait toujours été en germination, attendant que le soleil apporte lumière et chaleur au fond du cœur. C’est plein de connivences, de facilités, c’est un plein épanouissement, c’est un apaisement, une sérénité. C’est la rencontre de deux êtres que tout amenait à ce qu’ils se réunissent.

Maintenant, je sais. Nous savons… Le destin s’est tellement joué de nous depuis notre plus tendre enfance qu’il a bien fini par gagner. Des regrets ? Un peu, oui, mais voilà… Et lorsqu’un cil me tombe entre les mains, c’est du bout des lèvres et d’un seul souffle que je le fais disparaître en formulant à chaque fois les mêmes souhaits…

Mon Amour, je t’aime infiniment à mort à vie !

© Luc BALTHASART, 05/05/2008

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