Pecten 120: Les rencontres !

Après un premier honneur dans le Pecten 119, j’ai à nouveau la chance de voir un de mes articles sélectionné  pour ce dernier numéro du bulletin de l’Association Belge des Amis de Saint Jacques de Compostelle.

Le thème imposé pour le dossier du mois était Rencontres, sujet de prédilection pour un Chemin dont celles-ci en sont une des plus belles richesses.

C’est donc avec une facilité déconcertante que j’ai pris la plume pour leur soumettre un petit texte qui aura finalement trouvé grâce à leurs yeux. L’occasion également de voir officiellement publié la liste de toutes ces personnes qui ont fait mon Chemin. Certains d’entre vous s’y reconnaîtront… 😉

Je vous le livre donc tel que je l’ai reçu ce matin:

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Encore une fois et je ne cesserai jamais de le dire, c’est par vos encouragements, vos messages et vos commentaires que je trouve la force et le courage nécessaire. Vous ne pouvez imaginer, derrière vos claviers, comme chacun de vos mots me touche et m’incite à continuer.

Merci mille fois !

Luc


Erratum: la photo légendée « A Grañon » est en fait une photo prise au château de Puyferrat, en compagnie de Dannys, Henri et Patrick.

© Luc BALTHASART, 21/06/2016

14 réflexions sur « Pecten 120: Les rencontres ! »

  1. Bonjour Luc , un ami du chemin !!!!
    Et bien quoi rajouter de plus à ton récit toujours aussi émouvant, bien sur que nous nous sommes reconnus dans divers passages de ton texte , bien sur que tu sais nous faire aimer tes phrases si joliment écrites. Nous allons nous revoir c’est obligé après tous ces bons moments passés sur le chemin avec un autre ami de chez toi . Luc tu arrives bientôt en Espagne alors bon courage pour la suite; Amitiés sincères.

    1. Bientôt, bientôt…. Pas de panique ! Il me reste encore 23 jours de marche avant d’arriver en Espagne ! 😉

      Merci beaucoup pour ton commentaire très encourageant. Vous émouvoir, vous retrouver dans mes mots, vous permettre, en quelque sorte, de voyager à mes côtés par procuration sont mes plus grandes motivations.

      Oui, nous allons nous revoir, bientôt, et avec grand plaisir !

    1. C’est effectivement très agréable de se voir publier et d’imaginer ainsi qu’un plus grand nombre prend connaissance de mes textes.
      Maintenant, relativisons, c’est un petit journal confidentiel, exclusivement distribué aux membres de l’association. Mais c’est déjà ça, c’est un bon début, et qui sait, peut-être qu’un jour, le National Geographic ou RandoTrek Magazine fera appel à mes services 😉

  2. LUC,

    Juste un petit mot pour compléter le commentaire de Pierre,
    Félicitation à notre fils adoptif du chemin pour son écriture !!!!!
    Maman Josette du chemin !!!
    Bisous.

    1. Merci Maman Josette !

      Vous faites partie de mes plus fidèles lecteurs, tout comme sur le Chemin, vous étiez fidèle parmi les fidèles que je croisais au quotidien.

      Enlala, cette sortie de supérette à Saint Palais où pour la première fois je vous ai croisé, puis cette montée de Gibraltar au sommet de laquelle je t’ai offert une tablette d’anti-inflammatoire pour soulager ta tendinite. Et ces heures à marcher en votre compagnie, ces moments passés ensembles, attablé à un bar ou dans les albergues ! Que d’agréables souvenirs…

      A bientôt, maman Josette et papa Pierre ! 😉

  3. Quel agréable lecture ! Cela donnerait vraiment envie de le faire ce fichu pèlerinage !!… J’en ai Rêvé pendant des années… et puis, au moment où peut-être j’aurais pu « franchir » le pas… problèmes d’arthrose dans les genoux et hanche… Alors, j’ai laissé tomber ce beau projet… Qui plus est ! Une femme seule, je me suis dit que c’était peut-être litigieux !!!!….. Mais, à la lecture de ce beau texte, l’envie me reprendrait volontiers de vous suivre les uns… les autres… A 66 ans, j’ai plus que jamais l’envie de Vivre !!… Car cette dernière a été une cavalcade de tracas en tous genres….. Alors, oui, Luc BALTHASART (nom prédestiné) j’aimerais être des vôtres… et qui sait … vous rattraper !!…. Puis-je encore rêver ???… Béatrice d’ANGOULEME.

    1. Merci Béatrice pour votre commentaire très encourageant ! Permettre aux personnes qui me suivent de leur donner l’impression de marcher un peu à mes côtés, et peut-être leur donner envie de partir sur le Chemin est le plus beau des compliments que vous puissiez me faire.

      Cela faisait également plus de vingt que j’en rêvais avant de réunir les conditions nécessaires à sa réalisation. Le fait d’être une femme seule ne doit pas vous faire peur. Tout dépend du Chemin que vous choisiriez, mais vous ne serez jamais réellement seule. Et puis, ça ne sont pas non plus des contrées sauvages…

      Quant à votre arthrose, j’ai croisé un monsieur de 81 ans, un autre avec trois vertèbres déplacées, une dame en rémission d’un cancer, etc etc. J’ai même eu écho dans le livre d’Alisa Host, d’une dame presqu’aveugle, et je vous invite aussi à lire le livre de Gérard Trèves, dit « la Tortue »… Cela vous donnera-t-il peut-être des ailes et le coup de pouce nécessaire à votre décision de partir ! 😉

      Soyez donc des nôtres, rejoignez donc la grande famille des nomades en marche vers Compostelle ! Vous n’y rencontrerez que des amis et des personnes prêtes à vous aider…

      1. Bonjour Luc. Agréablement surprise d’une réponse si rapide… C’est vraiment très gentil. Tout cela est assez encourageant, même si… j’ai encore quelques doutes sur mes réelles capacités à… entreprendre un tel voyage quand on sait que… lorsque je pars ici ou là par le train ou en voiture… j’emmène ma « maison » sur mon dos… C’est épouvantable ce que je peux être « maniaque »…. Cela peut être un vrai handicap… et de ce fait, les bagages sont beaucoup trop chargés…. Alors ! Oui, je vais vous suivre pour le moment de façon « virtuelle » mais j’y penserai Sérieusement pour la saison prochaine… J’aurai ainsi tout le loisir de savoir si je prends LA BONNE DECISION. Et bien sûr, je vais m’équiper dès que possible des livres que vous me préconisez …. « Alisa HOST & Gérard Trèves… » si vous voulez bien me donner plus de détails quant aux éditeurs. Ce dont je vous remercie vivement. Au plaisir donc d’échanges riches et variés qui, peut-être me donneront vraiment l’envie de… Mille mercis et bien sincèrement… Béatrice.

        1. Je ne peux que vous encourager à vous préparer pour votre prochain départ 😉

          Lorsque j’ai ressenti )l’appel, il me fallait d’abord réunir les conditions nécessaires à mon départ. Mais il me fallait surtout me préparer et régler le problème de mes pieds et de leur fragilité ( Lire mon message d’accueil en cliquant ici ). Et lorsque je suis parti, je ne savais pas encore si j’allais arriver au bout de mon rêve… Et je suis là aujourd’hui à vous le conter.

          Se préparer, préparer son matériel, c’est aussi l’école de l’essentiel. Pensez à l’utilité de chaque chose, pensez au poids de chaque élément. Posez vous les questions: en ai-je vraiment besoin pour vivre? Serais-je malheureuse si je devais m’en passer quelques semaines? Et si, à un moment donné, vous en arrivez à la réflexion: on ne sait jamais !, c’est que cela sera probablement superflu et que vous n’en aurez certainement pas besoin. Apprenez à vous détacher du superflu, pour vous contenter du stricte minimum: n’oubliez jamais que vous devrez tout porter !

          Quant aux livres, vous trouverez les renseignements concernant Alisa en cliquant ici. Pour le livre de Gérard Trèves, je vous renvoie vers son site en cliquant ici. Je vous invite également à lire le livre de Gérald Lackey-Guesnier (cliquez ici). Mais ça ne sont que trois ouvrages parmi la foultitude de livres qui existent sur Compostelle… 😉

          A bientôt,
          Luc

      2. Quel beau texte qui m’a replongé sur le chemin qui m’anime et m’émeut encore , deux ans plus tard! Pour madame Béatrice: je suis partie seule du Canada, 64 ans bien compté, et arthrose à toutes les « pentures »! Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu’en marchant de SJPP à Fisterra. J’ai donc marché à niuveau l’année suivante. Alors faites le premier pas, le reste suivra comme is se doit!

  4. Bonjour. Je viens de parcourir avec le plus grand plaisir les premières pages du livre de Monsieur Gérald LACKEY-GUESNIER et vous en remercie.
    Cela me donne vraiment envie de tenter l’expérience (je dois être folle). L’histoire de ce vieux pèlerin m’a ramenée à de nombreuses années où j’avais moi-même « croisé » un étrange personnage plus ou moins similaire à celui décrit dans le livre de Gérald L.G. Je me souviens l’avoir abordé (il ne parlait pas français et moi… que le français…) mais nous avions pu communiquer devant la Cathédrale d’ANGOULEME, et j’avais pu comprendre qu’il souhaitait se rendre à une Eglise, où finalement je l’avais conduit…. puis, pour finir à la gare… Au final, il m’avait affublée du nom d’une Sainte dont malheureusement (mauvaise mémoire oblige) je n’ai jamais su me souvenir…. Mais, heureuse, cette expérience m’avait emplie de bonheur… même si, une amie très chère et très croyante, m’avait dit que je devrais être plus …. méfiante. Ce fût pour moi, une extraordinaire rencontre. Alors ! J’imagine si je devais faire le pèlerinage de SAINT-JACQUES-de-COMPOSTELLE…. Ma sensibilité serait exacerbée… moi, la fille (femme) fragile dont le portrait ne cesse d’être peint depuis sa naissance. Cela serait sans doute une bonne raison de prouver que…. Mais ! Attention ! Pas de précipitation… Mais, je tenais à vous remercier tout particulièrement de ces beaux partages.
    Bien sincèrement. Au plaisir de vous lire.
    Béatrice.

    1. Bonjour Béatrice, et merci pour vos nombreux commentaires et vos réactions.

      Alors que je me préparais pour mon propre périple, j’ai aussi croisé un vieil allemand qui attendait patiemment que son hospitalière du jour vienne le chercher en voiture. J’ai eu le temps de baragouiner quelques mots en anglais avec lui, et cette improbable rencontre me projetait en avant. Je me voyais en lui, quelques mois plus tard, je m’imaginais aussi affublé d’un gros sac et d’une coquille, d’un bâton, et d’un look un peu débraillé, mais tellement heureux dans sa simplicité et son dénuement. Il souffrait du dos, il avançait très lentement, à peine 15 kilomètres par jour, il ne parcourait que 300 kilomètres par an, mais il était intimement convaincu de parvenir à ses fins.

      La sensibilité sur ce Chemin est forcément exacerbée. Lorsque nous n’avons plus rien d’autre à penser qu’à soi, lorsqu’on n’a plus rien d’autre à faire que de profiter de nos pas et des paysages, on redécouvre chacun nos sens. Mes oreilles, mes yeux et mon nez étaient les portes d’entrées à toutes les émotions. Et comme déjà à la base, je suis « un grand sensible » à la base, sur ce Chemin, la simple vue d’une fleur ou de papillons batifolants me mettaient en émoi.

      Préparez-vous, cernez vos faiblesses, vous découvrirez alors vos points forts et trouverez en vous des capacités et des ressources insoupçonnées. Et puis un jour, partez… 😉

  5. Et bien Madame Béatrice est ravie de votre commentaire… Susan Harris. Hi hi ! D’accord, j’en prends bonne note.
    Avec tous mes remerciements pour ces encouragements..
    🙂

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